Trois principaux types de mauvais sorts
Combien de temps dure un mauvais sort ? Voici la première question que je pose lorsque l’on me contacte.
S’il existe bien un paramètre très important en magie c’est celui du temps.
Or se poser la question du temps, c’est indirectement se poser la question de la puissance dudit rituel. Puisqu’en fonction de la durée c’est la persistance même de ses effets qui sera en jeu et par conséquent la réussite ou l’échec des travaux entrepris.
Dés lors, trois grandes catégories se détachent : le rituel de mauvais œil (« petit » sortilège), l’envoûtement qui se situe dans la fourchette déjà haute, puis la malédiction pour couronner le point culminant.
À chacune de ces catégories s’impose une durée optimum, tant pour lancer le sort que pour s’en protéger, lorsque c’est néanmoins possible ou envisageable.
Le mauvais œil et son action rapide
Un sort de jalousie et de blocage
Dans la cour des grands le mauvais œil n’est pas si « petit » que cela. Il n’est que le surnom explicite d’un rituel qui serait « jeté » (et l’on perçoit ici toute la rapidité induite par le terme) avec l’intention de nuire rapidement tout comme l’on décocherait une flèche sur quelqu’un.
Pour reprendre cette image, jeter un sort c’est vouloir agir avec précipitation sans trop réfléchir longuement au contexte.
C’est un sortilège de pulsion, de rage et de petite vengeance. L’on ne s’étonnera pas qu’il soit souvent demandé par des personnes sous le coup de la colère désirant ainsi agir comme un juste défouloir plutôt que comme une action bien orchestrée et mûrie avec soin.
Le résultat demeure principalement une action de blocage.
Se défendre du mauvais œil
Protection et rituel défensif
Comme souligné précédemment, le mauvais œil comporte une multitude de formes assez inquiétantes.
Du reste, il pourra effectivement provoquer diverses entraves à celui qui le subit.
Par conséquent, mieux vaut ne pas sous-estimer ce type de sortilège sournois. D’autant que l’on peut s’en prémunir un tant soit peu si l’on connait personnellement quelques moyens de protection (talisman, formules ou lieux de type sanctuaire).
Du reste, il est préférable de faire appel à un praticien expérimenté pour effectuer un travail de protection (et de détection de la nature exacte du sortilège).
En règle générale une protection ponctuelle, donc purement défensive, dure une semaine ou deux mais ne remplace pas un travail plus offensif de suppression tel qu’expliqué plus après.
Supprimer un sort de mauvais œil
Un rituel offensif pour contrer le mauvais œil
Se protéger durablement du mauvais œil reste assez difficile tant il existe de moyens de nuisance possibles et imaginables.
Dés lors, il vaut mieux penser à contrer directement l’action délétère en attaquant l’envoyeur (praticien et/ou commanditaire). Il s’agit ici de ce que l’on appelle un « contre-sort ».
C’est un rituel allant bien au-delà de la simple protection ponctuelle puisque c’est une contre-attaque en règle. Une manière de faire savoir ouvertement que l’on sait ce qu’il se passe et que l’on riposte à la mesure du danger.
Autant dire ici, que c’est un véritable ultimatum utilisant les grandes lois ésotériques qui permettent un triple effet boomerang très embarrassant et parfois même dangereux en retour sur celui qui a lancé initialement le sortilège…
La majorité des praticiens stoppent assez rapidement une action négative lorsqu’elle est découverte. Ce qui supprime de facto, ledit sortilège de manière définitive sans trop de risque de récidive : Un mauvais œil repéré est un œil en pleine lumière qui reste « aveuglé » durablement.
Vos témoignages
L’envoûtement : une puissance réelle
Des travaux réalisés par des professionnels
Un cran au-dessus en termes de magie, l’envoûtement. Il s’exécute sur la durée et ceci de manière progressive en augmentant sa puissance négative au fil du temps et en s’ajustant au contexte en présence. Il s’agit donc d’un danger plus grand que le « simple » sort de mauvais œil déjà évoqué.
D’un point de vue purement technique, l’envoûtement est nécessite un long travail de magie. Il ne peut que très difficilement être l’apanage d’un non-professionnel qui n’aurait ni le temps, ni la connaissance, et les moyens ésotériques pour s’y atteler sérieusement.
Il n’y a pas de durée type pour un travail d’envoûtement. Celui-ci peut s’échelonner au strict minimum sur deux mois pour avoir un véritable résultat jusqu’à un an ou plus selon les cas…
Autant dire que pour un envoûtement amoureux, il n’y aura pas de fin tant que le but ne sera pas finalisé en partie ou entièrement, ceci en fonction de la volonté du commanditaire.
Ainsi, selon le contexte, souvent mouvant et imprévisible, j’ai pu effectuer des travaux de magie sur plusieurs mois pour aboutir à des résultats pleinement concluants, et parfois même en quelques semaines.
Le désenvoûtement
Une première phase de protection
Il en est de même pour se défendre d’un envoûtement. Quelle qu’en soit la nature exacte et le but. En effet, le temps, l’expertise, le contexte et l’ajustement des rituels sont autant de paramètres importants à intégrer avec précision.
C’est surtout l’analyse du type d’envoûtement qui prendra le plus de temps. Notamment concernant le tempo et le dosage, durant la toute première phase de détection et de protection avec la véritable triple question :
Quel est le but de cet envoûtement subi ?
De quelle magie s’agit-il et quelle en est la source ?
Deux principales catégories d’envoûtement peuvent être à l’œuvre : l’envoûtement en magie rouge, c’est-à-dire un sort « amoureux », et l’envoûtement en magie noire qui vise à « faire le mal ».
Les durées sont différentes car ces deux types de magie ne fonctionnent pas de la même manière. Seul un sorcier fait appel à la magie noire. Celui-ci va invoquer des entités négatives pour engager un rituel destructeur, donc la source est complexe et dangereuse.
La protection devra être mise en place immédiatement, mais la résolution complète sera longue.
Pour l’envoûtement amoureux, il sera plus facile et rapide d’en trouver la source et donc de s’en protéger.
Tout est encore une fois une question de but (séparation, accaparement, renforcement, etc.).
Le contre-envoûtement
Un sort pour contre-attaquer
Dans l’action plus offensive concernant un envoûtement, le contre-envoûtement sera un travail long, fastidieux et même dangereux pour le praticien. En effet, nous avons ici affaire à une contre-attaque sur un « confrère » opérant en temps réel.
S’il s’agit de magie noire, les protections magiques devront se situer à tous les niveaux pour à la fois contrer l’action du praticien mais aussi l’action des entités « mercenaires » à son service.
La durée de l’ensemble de ces travaux, conjuguées, de défenses et de contre-attaque, sera fonction de la capacité ésotérique de l’adversaire et de la puissance qu’il aura mise en jeu.
Il faudra contrer le mal par le mal, et utiliser la magie noire et le triple retour de choc comme effet miroir (ou boomerang) pour s’en débarrasser…
Concernant une contre-attaque en magie rouge, ici aussi la puissance et l’intention initiale seront des paramètres importants pour la réussite de l’opération.
Cependant, l’on aura tout de même plus de latitude pour s’en défaire et réussir à déjouer un envoûtement amoureux. Voire même à le renvoyer plus rapidement avec un bénéfice karmique et une satisfaction non négligeable.
La malédiction personnelle
Une forme tenace d’envoûtement
Autre action magique négative encore plus problématique : la malédiction personnelle.
Notons de suite qu’elle est rarissime car elle exige de tels moyens pour être mise en œuvre que seul un conclave de plusieurs sorciers pourra tenter d’en opérer les maléfices avec le soutien d’entités infernales de niveau élevé.
Du reste, la malédiction se base forcément sur une vengeance, ce qui en restreindra bien évidemment l’utilisation.
En deux mots, la malédiction est une forme d’envoûtement perpétuel, en circuit fermé. Elle opère de manière cyclique, à des moments bien définis, ou lors d’un évènement déclencheur qui la réactive pour s’exécuter.
Par exemple si une personne cherche à se marier, dés lors la malédiction basée sur cet évènement fera tout pour que ce mariage n’ait pas lieu (idem pour toute autre action).
Se défaire d’une malédiction demande autant de puissance que lors de sa création. Cela nécessite une grande maîtrise pour « lever une malédiction », mais cela reste néanmoins possible.
La malédiction familiale
Des effets collatéraux durables
Dans le même registre, il n’est pas rare qu’au fil du temps, cette malédiction personnelle dont on perçoit déjà les effets collatéraux, devienne familiale, voire même générationnelle.
Il sera d’autant plus complexe de s’en défaire, que le temps passant, il devient compliqué de percevoir la nature exacte du mal et de ses effets négatifs sur les personnes environnantes qui seront touchées.
C’est comme une sorte de virus. Il faudra travailler sur la personne la plus âgée du groupe familial, opérer sur elle un long travail pour lever cette malédiction. Ainsi les effets « curatifs » vont se propager aux autres membres de la famille.
Sur ce point d’ailleurs, notons qu’une malédiction peut aussi toucher un groupe de personnes n’ayant pas de liens familiaux mais surtout une spécificité très pointue qui les relie à ce même groupe.
De ce fait, comprendre le mécanisme exact sur lequel se base cette malédiction sera dés lors, un premier pas vers le dénouement. Il ne restera qu’à la supprimer en cassant les rouages initiaux qui la définisse et l’encadre.
Quelques mots
Pour conclure
Systématiquement, la durée des travaux est fonction de la puissance qui est en jeu. Pour cette raison, il faut déterminer la catégorie exacte du sortilège, ainsi que les potentielles entités qui auront été appelées pour ce faire.
Que l’on cherche à lancer un sortilège comme » le mauvais oeil », l’envoûtement ou la malédiction, ou qu’il faille simplement l’éradiquer, le plus long sera finalement de définir la catégorie de ce sortilège et son but.
En cela cette analyse est cruciale selon le contexte, pour le réaliser d’une part ou dans le cas inverse, pour le contrer.
C’est pour cette raison, que la magie blanche est nécessaire. Il s’agit d’une magie de dévoilement qui permet de comprendre à la fois le contexte en présence et les principaux protagonistes.
Demandeurs de rituels, praticiens, entités et autres acteurs potentiels font partie de cette « commedia dell’arte ». Et l’on ne doit pas oublier qu’il existe aussi des règles karmiques encadrant l’ensemble de la scène pour régir ce scénario.
Souvent ce dernier point est éludé alors qu’il est assurément décisif de le prendre en compte, en termes de durée, de perspectives et d’orientation.
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