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Amour : Il a peur de s’engager

Vous êtes maintenant ensemble depuis plusieurs années, vous vivez en couple sous le même toit et « tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes » comme dirait Voltaire, vous avez des projets communs et le futur s’annonce bien pour votre couple qui s’épanouit de jour en jour dans la joie et dans l’harmonie.

 

Pourtant il y a un sentiment de manque chez votre partenaire, une petite chose indescriptible qu’il (elle) veut absolument et que vous trouvez pour le moins « prématuré » dans l’instant présent : c’est l’engagement !

 

Mais qu’est-ce donc que cet « engagement » sinon une sorte de contrat moral ou sociétal qui pousse d’un commun accord deux individus qui s’aiment déjà à se l’écrire au bas d’un document officiel civil et/ou religieux n’est-ce pas là au contraire la négation de cette belle preuve d’amour immatérielle que de vouloir absolument l’inscrire noir sur blanc afin qu’elle ne s’échappe par quelques subterfuges inexpliqués ou superstitions !

 

Par « engagement » nous entendrons principalement Mariage, Pacs ou autre accord légal permettant au couple de signifier ouvertement qu’il officialise son union à son entourage, à la société à laquelle il appartient, et par extension au « monde entier ». C’est donc un acte à la fois important de la vie, au même titre que la naissance d’un enfant, ici c’est le couple qui vient à naitre ou plutôt sa « reconnaissance pleine et responsable ».

 

Alors me direz-vous, pourquoi l’un des deux conjoints n’a pas cette totale envie ou cette plénitude absolue d’accéder enfin au rang officiel des couples légitimés par cet accord fondamental ?! Pourquoi l’engagement est-il pour certains une étape soit bien trop lourde à porter soit au contraire trop inutile et obsolète pour le satisfaire de manière officielle en y apposant sa signature ?!

 

Voici quelques pistes que nous donneront une première approche :

 

– la peur de s’engager pour la vie et de clore sa propre histoire

– le refus de l’acte légal dans un simulacre orchestré par la société

– la superstition de se dire qu’après il y ait un risque de désunion

– peur de la réduction du sentiment amoureux à cause de ce substitut

– résurgence négative d’une histoire de famille liée à cet acte

– impossibilité de prendre pleinement toutes ses responsabilités

 

 

Chaque femme et chaque homme est différent dans sa façon de percevoir l’amour qu’il porte à son conjoint ou même d’analyser ses propres sentiments, et c’est dans cette constatation que la prise de décision implique bien souvent une forte prise de conscience des liens du couple. Paradoxalement, plus l’amour porté est grand et sublimé, plus la peur de l’engagement, et donc par la suite de perdre son conjoint, devient une réalité lourde à envisager comme le déroulement d’une étape qui serait inéluctable ! Par l’acte d’engagement chacun définira de manière plus précise l’acte potentiel de rupture, c’est bien ici tout le paradoxe psychologique qu’implique cette union légalisée.

 

Notons tout de même que la peur de l’engagement qui entrainerait ensuite une rupture est bien plus inscrite dans la psychologie féminine alors que celle de l’homme s’axe plus sur une perte virtuelle de liberté tout aussi paradoxale puisque refuser l’engagement de son propre amour pour sa partenaire afin de ne pas se lier officiellement semble être un non-sens amoureux par excellence !

 

Comme nous le voyons, et bien que notre société contemporaine semble nous habituer sans cesse à banaliser ou à niveler par le bas pratiquement tous les actes de nos vies, l’acte d’engagement reste une valeur psychologique forte à négocier pour soi-même et encore plus à deux, ce qui en fait « de facto » encore de nos jours un sujet difficile à aborder et toujours d’actualité.

 

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