
La peur de « l’engagement amoureux » est un blocage affectif complexe qui demande une explication plus approfondie tant elle représente un réel frein non seulement à la relation naissante à proprement parlé mais aussi à la phase plus avancée de l’accession au statut de couple ou par la suite à son maintien stable d’un développement harmonieux.
Ces différentes étapes et points sont à définir afin d’en comprendre la ou les sources qui pourraient bloquer une relation amoureuse en devenir ou bien déjà établie.
D’une manière générale ce sont plutôt les hommes qui auraient cette tendance forte à vouloir (ou pouvoir) moins s’engager mais les femmes sont aussi dans cette démarche pour des raisons différentes que je vais développer plus avant.
Sans vouloir non plus tout rejeter sur les personnes impliquées, il faut aussi émettre l’hypothèse basique que tout simplement la relation telle qu’elle se présente dans un contexte défini ne puisse pas être viable pour de multiples raisons parfois discutables mais objectives (incompatibilité de caractères, des milieux socioprofessionnels trop éloignés, ou parfois même les familles réciproques qui s’y opposent…).
Une question fondamentale se pose alors: l’amour doit-il être ou est-il toujours le plus fort quelque soit les obstacles ou embûches qui se dresse devant lui?
Dans les rapports humains c’est la volonté d’approcher autrui qui va déclencher la possibilité ultérieure d’un affect positif ou négatif, puis viennent s’installer des relations plus ou moins fortes dans la durée, ou de manière plus rapide par exemple dans l’hypothèse du « coup de foudre », lequel accélère le processus d’affinité aboutissant à une relation amoureuse hâtive.
Notez en aparté que l’inverse peut aussi arriver, qu’il arrive que des personnes se détestent presque instantanément mais ceci n’est pas à l’ordre du jour dans cet article…
En ce qui concerne précisément le coup de foudre, il est à craindre que celui-ci n’apporte finalement que son lot de désillusion et de quiproquo passée la phase d’attraction la plus haute (sous-entendu sexuelle) pour retomber assez bas lorsque la raison ou les affinités réciproques commencent à se dévoiler après coup.
Dans cette dernière perspective je préfère caractériser de suite le coup de foudre comme n’étant pas de l’ordre de l’engagement amoureux strict et durable, il est en effet préférable de privilégier la grande majorité des autres attractions amoureuses qui ne sont pas de cet ordre que je conçois plutôt comme une sorte de précipitation des sentiments induite par une sexualité instinctive (ayant « pris le pouvoir » de décision de manière temporaire).
Ce qui nous préoccupe pour notre sujet au contraire, s’établit assurément dans une certaine durée, de celle où la décision de l’engagement est contrainte par des forces antagonistes qui s’y opposent (Ex conjoint, rejet de la famille, etc … )
Il (elle) a peur de s’engager ?
La vraie question réside dans le pourquoi d’une telle indécision et/ou d’un renoncement à vouloir vivre avec la personne aimée, et à « être en couple ». Comme je l’ai signalé précédemment, il y a deux typologies à étudier selon que l’on soit un homme ou une femme.
Pour les hommes l’engagement se conçoit principalement comme une perte de liberté face aux opportunités sociales qui sont implantées schématiquement pour leur genre avec comme stéréotype le mâle alpha dirigeant une meute de femelles, c’est une forme du syndrome du harem qui étant son champ d’action amoureux à plusieurs femmes, ou du moins de cette volonté de garder cette liberté de pouvoir choisir «ad vitam» entre plusieurs femmes en même temps.
Il est évident que dans la réalité, les fantasmes des hommes associés à cette vision sont largement aplanis par la réalité et réduit leurs ambitions. Malgré cette réalité réductrice il n’en reste pas moins une volonté de persister dans cette direction en ne voulant pas perdre cette liberté même si celle-ci est dans les faits une totale virtualité à notre époque.
Ceci étant, les hommes ont toujours cette réticence à s’engager et ce sera donc principalement aux femmes de les décider ou de les convaincre (pour ne pas dire les forcer un peu, et nous verrons comment…).
Pour les femmes c’est une tout autre orientation, la plupart du temps elles ne veulent pas s’investir dans une relation parce que tout simplement elles n’envisagent pas la personne comme étant la bonne, que ce soit aux niveaux des sentiments ou du physique, ou sur d’autres critères plus personnels qui ne sont pas jugés comme compatible avec la vie en couple qu’elles désirent (ou fantasment aussi, à cause du mythe du « prince charmant » parfait qui n’existe pas !).
Il existe également une autre situation qui les empêche de s’engager avec un homme, et justifie une vision faussée de la relation fonction de leurs histoires passées, de leurs échecs amoureux, parfois même c’est l’image du père qui resurgit comme une image négative ou idéalisée face au prétendant, lequel, est soit perçu comme négatif en tant que figure représentative de cette masculinité, soit « pas assez bien » en comparaison au père sublimé qui s’apparente au « roi exclusif ».
Comme je l’ai dit, ce sont avant tout les femmes qui décident de former LE couple, les hommes se proposent les femmes disposent. Par conséquent ce sera aussi à leur initiative presque exclusive de persuader le conjoint potentiel qu’il est l’élu unique et désirable, qu’il sera parfait pour la future famille, puisqu’ici le couple s’apparente principalement à la famille en devenir dans l’esprit des femmes, avec la potentialité que l’homme choisi sera le meilleur pour ce faire.
Vous souhaitez dénouer un blocage affectif ?
Les femmes ont de très nombreux atouts pour « forcer la main » dans le domaine amoureux, notamment en première arme d’attraction massive: le sexe, ce qui de plus contentera l’homme sans aucune restriction sur la méthode, bien au contraire.
En second lieu les hommes sont sensibles, oui, mais pas comme les femmes en matière de sentiments, non, ils sont sensibles à leur Ego, donc aux compliments et aux flatteries. Ils seront donc les plus heureux d’apprendre qu’ils sont les meilleurs, les plus beaux, les plus intelligents et les plus performants.
Ne pas abuser tout de même de ce stratagème qui peut avoir son revers regrettable: qu’ils le croient trop. En général ces deux méthodes conjuguées suffisent à prendre l’ascendant et à forcer un engagement en donnant un peu de sa personne, avec une pointe de ruse pour la bonne cause.
Évidemment, tout ceci ne fonctionne pas s’il advient une rivale dans votre histoire d’amour car celle-ci pourrait bien avoir les mêmes plans et aussi les mêmes méthodes…
Dans ce cas d’autres méthodes plus ésotériques seront efficaces, de l’ordre du rituel, des actions cryptées ou subliminales, de la haute psychologie comportementale pour faire levier et se place en première position en écartant la « concurrence amoureuse ».
Ces méthodes sont complexes et surtout se trouvent contraintes par le contexte en présence ainsi que par la psychologie des protagonistes.
En qualité de praticienne j’exerce ces méthodes afin de débloquer des situations lorsqu’un homme ne s’engage pas alors qu’il suffirait parfois d’un presque rien pour qu’il s’engage à vos côtés…
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